Depuis le début de l’année 2022, les cyber incidents qui ont touché les collectivités territoriales, les institutions publiques françaises et les entreprises sont nombreux.

Ces événements mettent en péril la réputation de ces organisations ainsi que de leurs dirigeants. Ils peuvent également compromettre la confidentialité et la sensibilité des données stockées sur les serveurs, ou encore l’accès à certaines informations publiques, voire à des services proposés par l’organisation. En parallèle de la hiérarchisation des priorités, de la sécurisation du système d’information et de la continuité d’activité, il est nécessaire de mettre en place des outils pour communiquer en interne et en externe.
Déjà pour informer ses publics sur la situation, mais également pour leur permettre de redoubler de vigilance. La communication intervient alors dans un contexte marqué par l’urgence, l’absence de repères et l’incertitude de la situation et de ses évolutions.
Des questions, parfois juridiques, peuvent se poser :
- Qu’est-on autorisé à communiquer ?
- Comment communiquer sans compromettre une éventuelle enquête de gendarmerie dans le cyber-espace ?
- Comment communiquer sans certains outils informatiques ?
- Quelles sont les autorités et les agences de l’État (CNIL, ANSSI, …) vers qui l’organisation devra communiquer ?
La clé d’une communication de crise réussie en cas de cyber attaque réside dans l’anticipation.
Keynote: Natalie Maroun

Natalie Maroun, est actuellement directrice générale de element, cabinet spécialisé dans la gestion des situations d'incertitude;